Pour le second match des éléphants de Côte d’Ivoire à la CAN, les poulains de Michel Dussuyer avaient fort à faire face aux léopards de la RD Congo.

Après le match nul de la première journée des éléphants de Côte d’Ivoire, les supporters ivoiriens espéraient un sursaut d’orgueil de la part des champions en titre pour cette seconde journée. Il faut dire quand même que la rencontre s’annonçait difficile, vu qu’en face il y avait des congolais leaders de la poule C.

Michel Dussuyer a concocté un onze de départ avec des changements par rapport à celui du match contre le Togo. S’il a refait sa confiance à la défense (Gbohouo dans les perches, Bailly et Kanon dans l’axe, Aurier et Traoré latéraux), l’entraîneur a bousculé les lignes offensives. Au milieu, il extirpe Seri et met Doukouré aux côtés de Serey Dié et Franck Kessié. En attaque, il préfère titulariser Bony et Gradel à la place de Kodjia et Kalou. Ces trois nouveaux joueurs dans le onze de départ étaient les trois remplaçants lors du match face au Togo.

L’équipe de Côte d’Ivoire a été surprise d’entrée par un but du congolais Kebano, obligeant les ivoiriens à augmenter leur volume de jeu. On a vu la débauche d’énergie de Gradel sur les côtés envoyer des centres non concluants. C’est encore sur l’une de ses activités occasionnant un corner qu’est venu l’égalisation des ivoiriens grâce au coup de tête de Wilfried Bony. Juste quelques minutes après ce but, les congolais, sur un ballon qui a paru anodin pour le latéral gauche Traoré Adama et ses compères de la défense, ont égalisé. Le centre de Mubele a trouvé preneur sur la tête smashée de Kabananga. Deux buts à un en faveur des congolais à la pause.

Au retour des vestiaires, ce sont des ivoiriens plus actifs mais trop brouillons qu’on a vu évoluer. Les tentatives sur le front de l’attaque n’inquiétaient pas vraiment le gardien congolais. Eux aussi, de leur côté tentaient par intermittence de nous surprendre sur les contres. Notre salut est venu d’un tir du capitaine Serey Dié, légèrement dévié par un défenseur congolais. Plus rien ne s’est fait, à part le but de Kalou refusé pour un hors-jeu.

Score final, deux buts partout. Déjà les expérimentés en calculs algébriques sont à la tâche parce qu’avec ce match nul, nous entrons dans un exercice de probabilités où notre qualification ne dépendra pas que de nous, mais aussi de l’issue des autres rencontres de la poule.

Rendez-vous mardi prochain à 19h00 pour suivre notre dernière rencontre de poule oh combien capitale face aux marocains d’Hervé Renard.

ROLYVAN