LIFE 166 / Son enfance difficile et ses débuts rocambolesques en France : Coach Hamond Chic en parle
Le 166e numéro de Life Magazine est à présent disponible en kiosques et dans tous les points de vente. Retrouvez en couverture de ce numéro Coach Hamond Chic !
La coach caviar nous a accordé un entretien exclusif pour le Top Life dans lequel nous avons abordé plusieurs sujets, dont son enfance difficile et ses débuts rocambolesques en France.
Pouvez-vous nous parler de vous, de votre enfance ?
À dire vrai, je n’ai pas eu une enfance facile ! Très tôt, j’ai perdu mon père, à l’âge de 5-6 ans. En 1986, lorsque j’ai perdu mon père, je suis restée avec ma mère et ma petite sœur. Ma mère, elle était enseignante, et vous savez ce qu’ils gagnent, les enseignants. Et, donc nous n’étions pas vraiment dans le un confort. Ma mère, elle s’est remariée avec une personne qui n’avait pas l’instinct paternel. Cet homme était très méchant et sévère (elle s’énerve). On peut être sévère dans un sens positif. C’est-à-dire que tu tapes sur la table parce que tu veux que tes enfants réussissent. A l’inverse, il y a des personnes sévères avec un fond obscur. Dommage que ma mère se soit mariée avec un pervers narcissique ! Comme j’étais l’aînée, tout me retombait là-dessus. Aujourd’hui, cet homme n’est plus, quant à moi, j’ai tout pardonné.
En France, comment s’est faite votre intégration ?
Tout début en France pour nous autres les blacks, ce n’est pas du tout facile ! L’on doit forcément vivre chez les gens qui vous exploitent parce que vous n’avez pas forcément les papiers requis. J’avais entre-temps trouvé un petit boulot que je faisais. J’ai tout arrêté parce que la femme de mon tuteur qui m’avait remis ses papiers pour travailler l’a voulu. Mais, elle l’a voulu à 9 voire 10 jours de la fin du mois, chose que je n’ai pas voulu. Moi, je voulais terminer le mois, prendre ma paie et lui remettre sa part. Et, le pire dans toute cette histoire, la dame va me dénoncer chez mes employeurs en disant que les papiers avec lesquels je travaille ne sont pas les miens. Et que s’ils me laissent continuer le travail, elle ira me dénoncer à la police. Imaginez-moi un instant dans quel état d’esprit j’étais. Je ne pouvais pas m’enfuir de la maison, parce qu’on m’a laissée-là avec les enfants. Dieu aidant, il y a eu plus de peur que de mal. J’ai quitté cette maison sans grands préjudices. Mais, j’ai été peinée de n’avoir pas pu percevoir mon salaire.
Retrouvez l’entretien intégral et d’autres sujets hyper intéressants sur la coach caviar Coach Hamond Chic dans le Life 166 disponible en kiosques.