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[SOCIÉTÉ] Les Femmes Leaders Akans se dressent contre la xénophobie en Côte d’Ivoire !

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Ce vendredi 21 juin s’est déroulé un point de presse au Pullman Plateau tenu par l’association des Femmes Leaders Akans. En effet, ces derniers jours, des propos d’hommes politiques tendant à aviver la flamme de la xénophobie dans notre pays ont circulé sur la toile.

Odette Ehui à la tête de l’association des Femmes Leaders Akan a jugé bon de rencontrer les médias dans leur ensemble, pour faire part de l’opinion et la vision de la classe féminine akan. Businesswomen, cadres de l’administration, commerçantes, elles y étaient nombreuses et ont parlé d’une même voix à travers une déclaration lue par Odette Ehui. Elles se disent abasourdies par les propos tenues par certains hommes politiques qui à l’orée des élections présidentielles 2020 veulent créer le désordre et la division entre les ivoiriens de souche, ceux ayant obtenu légalement la nationalité et les résidents étrangers sur le territoire.

“Des étrangers qui seraient convoyés clandestinement pour gonfler la liste électorale, d’autres qui seraient venus rien que pour exploiter et piller les ressources du pays tandis que certains viennent expulser les ivoiriens de leurs propres terres,…” Autant d’affirmations sans preuves que condamnent les Femmes Leaders Akans. Ce genre d’allégations pourraient porter atteinte à la paix, la stabilité et la cohésion sociale.

“Nous Femmes Leaders Akans, attachées à la paix, à la stabilité et au développement de la Côte d’Ivoire, nous disons haut et fort non au retour déguisé de l’ivoirité, non à la stigmatisation, non au rejet des étrangers, parce que nos frères et soeurs ressortissants des autres pays ne méritent pas d’être indexés et traité de la sorte. Nous savons les ravages qu’a entraîné ce concept. Exclusion, stigmatisation, catégorisation, frustration étaient les maîtres mots. Les dégâts et les déchirements causés par le virus de l’ivoirité au sein de la société ivoirienne avec son cortège de divisions par la classe politique nationale”.

Un discours qui a été fort apprécié par l’assistance qui scandait des “bravos” et des claps nourris accompagnés par des chants akans.

Rolyvan

 

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