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Linda Kaboré, présidente du Lions Club Abidjan Océan: Le don de soi…

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Le bon Samaritain est une parabole du Nouveau Testament dont se sert Jésus de Nazareth pour illustrer sa définition de l’amour du prochain. Cette parabole montre parfaitement les œuvres caritatives que n’a de cesse de poser tous les mois, cette dame au grand cœur, Linda Kaboré. Un véritable sacerdoce hérité de ses grands-parents qu’elle entend bien pérenniser.

Docteur Linda Bouboutou Kaboré est pharmacienne de profession. Elle est en outre la présidente de Africa Santé Expo (une plateforme de découvertes, d’informations, de formations, d’opportunités d’affaires et d’échanges sur le cadre réglementaire dans le domaine de la santé pour le bien-être des populations). A côté de toutes ces charges les unes aussi exaltantes que les autres, elle a par ailleurs développé un volet humanitaire à travers son appartenance au Lions Club.

« Je n’appartiens qu’à la grande famille Lion, il y a seulement 5 ans de cela. Un mois après donc mon adhésion au Lions Club, j’ai fait des dépôts de chariots dans des supermarchés pour recueillir des vivres et non-vivres pour des sinistrés des fortes pluies qui tombaient à cette époque-là. J’ai donc mis un point d’honneur sur le récemment de ces personnes-là, voilà pourquoi j’avais mis à contribution la Croix-Rouge. Je pense que le déclic est parti de là. Et depuis lors, je ne me suis plus arrêtée. En moyenne, je fais deux œuvres caritatives par mois. »

Altruisme…

Infatigable et altruiste à souhait, Linda Kaboré ne s’est pour autant pas arrêtée en si bon chemin. Ses nombreuses expériences et son carnet d’adresses fourni, lui ont permis de se mettre au service de la jeunesse en qualité de Conseiller Leo. « (…) j’ai fait une formation de conseiller Leo (programme d’orientation et de formation de conseilleurs du Lions club), et je me suis rendu compte qu’on avait toute une jeunesse (de 12 à 30) ans qui allait devenir les futurs leaders de demain. Mais, celle-ci n’était pas utilisée à bon escient. C’est donc ainsi que j’ai décidé d’être conseiller Leo pour, encadrer afin de changer le regard des gens, sur ces jeunes. Au bout donc de 4 mois, je suis devenu Conseiller Leo pour la Côte d’Ivoire toute entière. J’ai campé ce rôle durant 4 ans, jusqu’à cette année. Nous avons eu beaucoup de victoires à l’étranger avec mes filleuls. Aujourd’hui, c’est avec fierté que je les vois, mes filleuls, appliquer tout ce qu’on a appris, sur le plan professionnel », a-t-elle poursuivi.

Aujourd’hui, présidente du Club Abidjan Océan qui est l’un des plus anciens en Côte d’Ivoire. Linda Kaboré a mis un terme à son rôle de Conseiller Leo à la demande de son gouverneur de District pour, dit-elle : « intégrer son Cabinet », s’est-elle réjouie.  « Je suis un membre à part entière du Cabinet du Gouverneur du District, chargée de la lutte contre le cancer infantile pour plusieurs pays », confessa cette bonne Samaritaine.

Le don soi…

A la question de savoir pourquoi un tel don de soi, ou un tel engagement aux côtés des plus démunis ? La petite-fille du maire de Bouaké, Djibo Sounkalo, vous répondra ceci : « En fait, je pense que je l’ai hérité de mes parents ! Je suis la première petite-fille de Djibo Sounkalo, maire de Bouaké. Cet homme a passé toute sa vie à partager. Toute petite, je voyais des centaines de familles défiler à la maison pour des raisons diverses. En clair, tous ces actes que je pose aujourd’hui viennent de mon éducation, je pense. L’on ne peut pas se réaliser tout seul, sans l’amour du prochain. Vous ne pouvez pas savoir la dose de bonheur que vous recevez en rendant les gens heureux. A l’époque, ma première pharmacie était dans le quartier populaire de Treichville. Là-bas, j’organisais des arbres de Noël au profit des tout-petits qui avaient des parents démunis. La pharmacie étant grande, j’avais créé un centre de soin à l’arrière-cour où nous faisions des prestations à vil prix. Nous ne gagnions pas d’argent, nous l’avions fait juste pour aider. A présent, j’ai une autre pharmacie en Zone 4 d’un autre standing. Là-bas, par contre, j’en profite pour faire des collectes. Remarquer bien, dès lors que vous faites le bien autour de vous, vos problèmes personnels deviennent secondaires. Je suis une mère de famille avec deux (2) enfants. »

 

Le geste qui m’a le plus marqué…

« Dès les premières années, le premier arbre de Noël que j’ai organisé à Jacqueville m’a fait couler énormément de larmes. Je me souviens encore qu’on avait demandé aux enfants s’ils voulaient bien reprendre le refrain de petit papa Noël. En face de moi, je vois un petit garçon handicapé dont je garde encore la photo qui s’est porté volontaire. Alors, les clowns l’on soulevé puisqu’il ne marche pas, et il s’est mis à chanter. Je vous assure, qu’au début du chant, les paroles étaient à peine perceptibles puisqu’il est handicapé. Par la suite, nous avons vu ses yeux s’illuminer et les clowns l’on pris dans leurs bras (elle reprend son souffle). Je vous assure que j’ai pleuré à chaudes larmes. Ça a dû être l’une des toutes premières fois pour ce jeune garçon a été pris dans les bras par des personnes. C’était le premier arbre de Noël que j’organisais et je vous avoue que l’émotion était à son comble », relatait-elle, la gorge remplie d’émotion.

Le diabète infantile, mon nouveau combat…

« Nous allons axer nos actions sur le diabète infantile à travers la ‘’Marche bleue’’ que nous avons déjà eu à organiser. 200 enfants avaient été dépistés ce jour-là. Deux enfants avaient été dépistés positifs. Ils ont été pris en charge par la clinique du diabète

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