Les 16 et 17 Novembre prochains, Nash sera en concert live. Ces spectacles seront organisés en faveur des enfants démunis.

Au lendemain de son show du 16 Novembre à Azalaï, accompagnée de prestigieux invités, elle partagera un repas avec des enfants de la rue avant de boucler ses activités ce 17 Novembre par un concert gratuit à Angré Djibi 1.

Lors du point de presse qu’elle a animé ce samedi au restaurant Signatur’D, elle a mentionné que son engagement pour les enfants démunis est naturel vu qu’elle même a aussi enduré et connu les mêmes expériences. “Je suis certes issue d’une famille modeste, mais j’ai connu la galère, la vraie. En famille, quand mon père avait été affecté à Man, on a vécu dans un quartier populaire, dans le ghetto. Enfant, j’ai d’abord dormi à même le sol, puis il fut un temps où j’ai pu dormir sur une natte et avant d’avoir enfin la grâce de dormir sur un matelas”. Dans le quartier, il fallait être “cracra” (dur, fort avec un mental d’acier) pour s’en sortir.

À Abidjan également, elle a été affligée et peinée par le cas des enfants de la rue qui traînent sur le boulevard Latrille aux abords des bards et night-clubs huppés quémandant des jetons pour avoir la pitance du jour. Du mieux qu’elle pouvait, elle donnait de l’argent aux dames restauratrices pour que ces dernières donnent de quoi manger aux enfants. Un jour, Nash a été choquée par l’histoire de l’un d’eux qui l’a supplié de vouloir coûte que coûte rentrer avec elle parce qu’il était menacé de viol par des gourous.

Autant de faits, qui ont avivé son engagement pour les enfants démunis, les enfants de la rue et les orphelins, êtres si vulnérables. “Il y a toujours quelque chose à faire pour eux, un petit acte de notre part peut signifier beaucoup pour eux”.

C’est pourquoi à son échelle, elle leur offrira des repas, des dons en vivres et non vivres ainsi qu’un concert gratuit le 17 Novembre à Angré Djibi 1.

Nash reste ouverte pour toute personne, groupement ou structure qui souhaite l’accompagner dans son noble et louable engagement.

Rolyvan