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La Maison Ruinart vous convie du 14 juin au 14 juillet à l’exposition photo de Gosette Lubondo à la Villa Lepic

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En septembre 2021, la Maison Ruinart décernait pour sa troisième édition, son Prix à la jeune photographe congolaise Gosette Lubondo dans le cadre de la foire Paris Photo. Ce prix, remis par la prestigieuse Maison avec le soutien de la Fondation Picto, a pour but de soutenir la jeune scène photographique émergente en distinguant une photographe émergente comme Gosette Lubondo.

Ainsi, la talentueuse artiste a pu bénéficier d’une résidence artistique au printemps et à l’été 2021 à Reims, au sein du terroir de la Maison Ruinart. La série Manu solerti a été présentée pour la première fois lors de l’édition 2021 de Paris Photo, du 11 au 14 novembre, au Grand Palais Éphémère. Elle sera exposée pour la première fois à Abidjan, du 14 juin au 14 juillet 2022, dans le cadre raffiné de la Villa Lepic.

« Le travail de Gosette Lubondo est une réflexion sur la mémoire, l’héritage et le temps. L’ensemble des œuvres réalisé lors de sa résidence est né de sa confrontation aux lieux dans lesquels s’inscrit le processus de création des vins de champagne. Elle a été frappée par les marques de l’Histoire et du temps : l’empreinte des coups de pioche répétés à l’infini sur les parois des crayères, mais aussi la survivance de savoir-faire ancestraux dans la fabrication du vin.

La jeune femme a constaté que, malgré la modernisation des méthodes, le processus restait fondamentalement le même qu’il y a trois siècles. Qu’il faisait appel à la main de l’homme, à des gestes experts et ancestraux à plusieurs étapes de l’élaboration du produit. Le titre de la série, Manu solerti (« d’une main experte »), traduit le savoir-faire des femmes et des hommes qui œuvrent à la production du champagne. Fidèle à son écriture artistique, Gosette s’est parfois immiscée, en filigrane, dans les rituels experts à leurs côtés.

Une façon de représenter sa propre rencontre avec cet univers qui lui était jusqu’alors inconnu. Le Prix Maison Ruinart s’inscrit dans une vision d’un mécénat durable et engagé qui vise à identifier et aider localement les talents émergents qui partagent ses valeurs. Il a été décerné en 2018 à l’autrichien Simon Lehner qui a utilisé des images d’archives, des superpositions, des images en couleurs et en noir et blanc, pour associer la main de l’homme à la nature, le passé au présent. C’est Elsa Leydier, photographe française vivant à Rio de Janeiro qui a reçu le deuxième Prix Maison Ruinart en 2019. Mêlant des images conventionnelles à des moyens de captation de la lumière comme les rayogrammes, elle a souhaité soulever la question du changement climatique qui modifie le lien intrinsèque entre l’homme et la nature.

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GOSETTE LUBONDO

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Née en 1993, elle est une artiste photographe vivant et travaillant en République démocratique du Congo. Dès l’enfance, Gosette Lubondo est immergée dans la photographie. En 2014, elle sort diplômée en communication visuelle de l’académie des beaux-arts de Kinshasa. À travers des mises en scène, la photographe cherche à raviver la mémoire de lieux emblématiques abandonnes, souvent révélateurs d’une histoire politique coloniale et postcoloniale plus globale. En interrogeant ces espaces, Gosette Lubondo questionne la place de la mémoire et du souvenir dans la construction de la société congolaise actuelle.

Elle participe à sa première exposition “Lady by Lady”, organisée par le Centre Wallonie- Bruxelles en partenariat avec le KinArtStudio, à Kinshasa, en 2014. En 2017, elle est lauréate des résidences photographiques du musée du quai Branly-Jacques Chirac. Son travail a notamment été exposé à la Biennale de Kampala, à la Biennale de Lubumbashi, aux Rencontres de la photographie d’Arles, au musée national de Lubumbashi et au musée du quai Branly-Jacques Chirac dans l’exposition collective “À toi appartient le regard et (…) la liaison infinie entre les choses”, conçue par Christine Barthe. Une grande exposition personnelle retraçant l’ensemble de son travail (2013-2019) a eu lieu en 2021 à Kinshasa.

LA VILLA LEPIC

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Idéalement située dans le Vieux Cocody, quartier prisé de la capitale ivoirienne, au cœur de la Rue Lepic, la Villa Lepic est une véritable oasis de luxe, de calme et de volupté. Protégée du tumulte de la ville, la villa est nichée au creux d’un splendide jardin tropical luxuriant, gage de fraîcheur et de sérénité. Conçue en 1980 sous l’influence probable de l’architecte français Henri Chomette, la villa s’est transformée au fil du temps et des différents propriétaires (elle fut entre autres la résidence du Premier Gouverneur d’Abidjan) en un pur joyau architectural.

Le style novateur aux lignes épurées qui caractérise le design de l’édifice, lui confère une esthétique unique, caractéristique de la Villa Lepic. En plus d’être une curiosité architecturale dédiée au luxe, au calme et à la discrétion, la Villa Lepic se distingue également par un goût affirmé pour l’art. En effet, chaque recoin de la villa regorge d’œuvres et de livres dédiés à la création artistique contemporaine et traditionnelle : peintures, photographies, mobilier design, masques… Autant d’objets divers venus d’Afrique et du monde pour le plaisir des sens.

On y trouve aussi bien les photographies de l’éthiopienne Aïda Muluneh et de l’ivoirien François-Xavier Grbré, que les créations du bassamois Jean-Servais Somien pour ne citer que ces artistes à la renommée internationale. C’est dans cet écrin de charme et de raffinement que seront exposées pour la première fois à Abidjan les photographies de la série Manu Solerti de la congolaise Gosette Lubondo en partenariat avec la maison Ruinart.

À PROPOS DE LA MAISON RUINART ET L’ART

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« Créée en 1729 à Reims, Ruinart, première Maison de champagne, n’a jamais cessé de développer et de
promouvoir un art de vivre qui lui est cher, en résonnance avec le siècle des Lumières qui l’a vu naître. Au
rayonnement de la France, de sa philosophie et de sa culture, qui marque cette période, fait écho l’excellence des
vins de la Maison Ruinart qui a très vite opté pour le cépage rare et précieux du chardonnay pour signer ses
cuvées. Élégance, pureté, savoir-faire et lumière sont les maîtres-mots de la doyenne des maisons de champagne.

Autant d’atouts qui expliquent son succès français et international, et que prolonge son engagement dans le
domaine de l’art initié dès les origines. Car si on relève l’audace d’avoir fait appel à l’artiste tchèque Alphonse
Mucha dès 1896 pour réaliser une affiche qui fit sensation à l’époque, la maison n’a cesser d’entretenir ses liens
avec le monde de l’art et du design. Des liens consubstantiels qui positionne la plus ancienne maison de
Champagne dans une dimension singulière, résolument moderne et désirable.

La Maison Ruinart poursuit aujourd’hui son engagement artistique en confiant chaque année une réinterprétation
de la Maison à un artiste contemporain. Une manière de partager son patrimoine, son histoire et son savoir-faire à
travers la vision originale et créative d’artistes.»

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