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La 4ème édition de Abidjan capitale du rire promet de belles surprises

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Crédit photo: Hug Tiadji

La 4ème édidion de “Abidjan capitale du rire” ouvre ses portes sur les bords de la lagune ébrié du 6 au 8 décembre. Ce festival organisé par Gondwana-City Productions et chapeauté par Mamane se veut être une lucarne d’expression humoristique. Cette édition promet des innovations notamment le diner gala d’ouverture et des prestations axées sur des thèmes aussi originaux qu’intéressants. Dans cette interview, Mamane livre des détails de son évènement.

Comment vous vient l’idée de mettre en place « Abidjan capitale du rire » ?

J’ai toujours eu l’idée de créer une estrade internationale et professionnelle pour les humoristes africains afin de mettre en valeur leurs talents. Nous manquons de ce genre d’occasions de jouer. La place d’un humoriste n’est pas de faire le pitre dans un meeting politique, un baptême ou un mariage. Notre “bureau”, c’est la scène. Le nom Abidjan Capitale du Rire est venu naturellement parce que c’est la vérité: Abidjan est la capitale du rire. De plus Abidjan est la ville d’Afrique où il y a la plus grande densité d’humoristes et où j’ai ma société de production Gondwana-City Productions.

Comment l’approche s’effectue-t-elle avec les humoristes avant qu’ils ne viennent prester ?

A Gondwana-City Productions nous organisons le festival Abidjan Capitale du Rire mais aussi l’émission TV Le Parlement du Rire qui et hebdomadaire. Nous nous en servons comme révélateurs de talents africains. Les meilleurs se retrouvent immédiatement dans le festival Abidjan Capitale du Rire qui est annuel.

Les nouveaux talents (comédiens) seront-ils mis à l’honneur ?

Dans les éditions précédentes nous avons toujours eu une scène annexe pour jeunes talents du rire. Hélas cette année pour des raisons budgétaires nous ne serons pas en mesure de la monter. Ce n’est que partie remise pour l’année prochaine. Néanmoins nous organisons, en association avec RFI, le Prix RFI Talents du Rire qui en est à sa 4è édition, un prix qui récompense les talents africains du rire, sur la base de vidéos envoyés par les candidats humoriste de toute l’Afrique.

Selon quels critères le prix RFI Talents du Rire est-il décerné ?

Il faut être drôle, inventif, original, pas grossier et surtout représenter l’Afrique d’aujourd’hui. C’est tout.

Cet évènement est une grosse production. Quelles sont les sources de financement ?

C’est une grosse production qui nécessite une  organisation professionnelle de tous les instants. Malheureusement les institutions publiques et privées n’ont pas encore compris l’intérêt de la culture  contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays. Nous sommes obligés, chaque année, de partir à la chasse aux financements. Nous avons la chance d’avoir le groupe CDCI représenté par son PDG Mr Ezzedine qui nous soutient depuis le début mais nous avons besoin d’autres sponsors. Nous pensions l’avoir trouvé cette année avec le groupe MTN qui s’était engagé depuis plusieurs mois , mais hélas il nous a lâchés 6 semaines avant la date, mettant le festival en péril. Nous avons failli tout annuler. Il a fallu courir partout pour ratisser un peu d’aide et assurer la 4ème édition.

Quelles sont les innovations de cette année ?

Pour la première fois, nous ouvrons le festival à l’Institut Français pour le Gala d’ouverture alors que la base du festival a toujours été et reste toujours à Treichville au Palais de la Culture. C’est une manière d’aller à la rencontre d’un autre public qui n’a pas l’habitude de sortir dans les salles du Palais de la Culture. Ensuite, comme chaque année, tous les spectacles sont originaux, jamais joués nulle part comme, par exemple, L’Incroyable Anniversaire de Gohou, le 7 décembre au Palais et Panique à la TV le 8,  avec d’incroyables humoristes.

Pourquoi le choix d’Asalfo comme parrain de cette édition ?

Magic System, c’est de la musique mais les paroles sont toujours teintées d’humour, la marque de fabrique d’Abidjan. Asalfo, c’est Anoumabo, c’est Abidjan, c’est l’Afrique qui réussit. C’est notre fierté, ce bonhomme. Abidjan Capitale du Rire est le cousin du FEMUA. Nous sommes appelés à nous nourrir mutuellement. A Gondwana-City nous allons le porter le rire africain à des échelles internationales. Abidjan Capitale du Rire aura un petit frère à Paris. L’année prochaine, en avril 2019, nous organisons le premier festival d’humour africain de Paris au Casino de Paris et à la Cigale.

Fabrice N’dé

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