Lors de l’édition des Jeux Olympiques de 2016 à Rio, Marie Josée Ta Lou a été 4e sur 100 et 200m, manquant de justesse une médaille olympique. Cette année, la sprinteuse ivoirienne championne d’Afrique 2018 sur 100 et 200m a encore une chance de briller aux JO avec une breloque sur le “coeur”.

Elle nous a accordé une interview avant d’entamer la compétition de Tokyo pour le magazine Life du mois consacré aux JO. Désignée porte-drapeau de la Côte d’Ivoire durant le défilé des équipes nationales, Marie Josée Ta Lou, l’une de nos plus fortes chances de médaille a le statut de leader et elle l’assume. Elle fait partie des meilleures sprinteuses au niveau mondial.

« L’objectif de tout athlète participant aux JO, c’est de pouvoir ramener une médaille à son pays, c’est mon objectif principal. Je reste focalisée sur la préparation, sur ma course, et j’espère vraiment pouvoir réaliser ce que je fais à l’entraînement. On met tout dans la main de Dieu, on prie et on espère pouvoir y parvenir ! »

Avec Murielle Ahouré, elles seront deux flèches féminines ivoiriennes qui dévaleront les pistes à Tokyo en quête de médaille. Il y a aussi chez les hommes une autre chance de médaille, Arthur Gué Cissé, avec qui d’ailleurs Marie Josée Ta Lou est très proche. « Nous avons le même coach, on s’entraîne ensemble. C’est un athlète très talentueux qui a de l’avenir dans ce sport. J’ai la certitude qu’il représentera dignement la Côte d’Ivoire et l’Afrique. Mon conseil à son endroit, qu’il reste zen en ayant la tête sur les épaules, qu’il ne tombe pas dans l’euphorie. Qu’il soit respectueux et humble, je sais qu’il a déjà ses qualités mais c’est toujours bon de le rappeler. »

Extrait du Life 163 disponible en kiosques et dans tous les points de vente habituels.

Marie Josée Ta Lou et Murielle Ahouré entrent en compétition ce 30 juillet. Arthur démarre lui le 31 juillet.