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Le bilan de la Côte d’Ivoire aux Jeux Olympiques de Tokyo !

CIV JO BILAN

CIV JO BILAN

Les Jeux Olympiques de Tokyo ont refermé leurs portes ce 8 Août. L’heure de tirer un bilan pour chacune des nations engagées dans cette compétition internationale. La Côte d’Ivoire en revient avec une seule médaille.

Lors de l’édition précédente en 2016 à Rio, la Côte d’Ivoire avait réussi à glaner deux médailles dont une en Or en Taekwondo grâce à Cheick Cissé. La seconde médaille était acquise par Ruth Gbagbi, du Bronze, également en Taekwondo. Elle devenait ainsi la première athlète féminine ivoirienne médaillée aux JO.

Cette année, l’on espérait récolter un peu plus de médailles. Il y avait de fortes chances dans certaines disciplines pour revenir avec des breloques, en Or, en Argent ou en Bronze. La taekwondoïste Ruth Gbagbi a finalement été la seule ivoirienne a monté sur l’un des podiums dans les différentes disciplines.

La Côte d’Ivoire a manqué son objectif à quelques minutes, à quelques points, à quelques centimètres, à quelques millièmes de la fin…

LE POINT DANS LES DIFFÉRENTES DISCIPLINES

AVIRON

N’Dri Franck Aimé a permis à la Côte d’Ivoire de se qualifier pour la première fois aux JO dans la discipline d’Aviron, N’Dri Franck en se classant 3e africain. Arrivé à Tokyo, l’athlète a dû faire face à de plus costauds calibres. N’Dri Franck a terminé 28e / 31 au classement général. Il revient des JO toutefois avec un nouveau record personnel de 7.42.55 sur 200m.

JUDO

Pour sa seconde participation aux JO après Rio 2016, Zouleiha Dabonne a été éliminée prématurément par la portugaise Telma Monteiro dès les 16e de finale dans la catégorie femmes des -57 kgs.

NATATION

Notre championne des piscines, Talita Marie Te Flan, détentrice du record ivoirien sur 200, 400, 800 et 1500m nage libre. Déjà présente à Rio en 2016, Talita s’est assignée pour objectif de se hisser dans le Top 10 des nageuses aux Olympiades. Elle n’y est pas arrivée, se classant 25e sur 26 sur 400m nage libre. Une expérience de plus qui forgera certainement pour la jeune athlète de 26 ans.

TAEKWONDO

CHEICK CISSÉ

Les JO de Tokyo ont été un fiasco pour notre champion en Taekwondo, l’unique athlète ivoirien médaillé d’Or aux JO, Cheick Cissé. Le champion en titre a été battu d’entrée, en 8e de finale, par le challenger marocain Achraf Mahboubi (21-11). “J’ai connu beaucoup d’échecs dans ma vie! Mais celui là est beaucoup plus amère, au vu des attentes de mon pays. Mais c’est aussi ça être athlète, il y’a des hauts et des bas , il faut savoir encaisser et rebondir de plus belle”, a partagé Cheick Cissé.

RUTH GBAGBI

Comme à Tokyo, Ruth Gbagbi a atteint le podium en taekwondo chez les femmes -67 kgs. Elle a obtenu la médaille de Bronze face à la brésilienne Milena Titoneli. C’est la seule athlète du contingent ivoirien ayant obtenu une médaille à Tokyo. Déjà championne du monde et quintuple championne d’Afrique, Ruth Gbagbi rentre un peu plus dans l’histoire en demeurant la seule femme ivoirienne médaillée aux JO et la seule à avoir remporté deux médailles.

AMINATA TRAORÉ

Aminata Charlène Traoré a manqué de peu de remporter une médaille aux JO, du Bronze. En demi-finale pour la lutte pour la 3e place chez les femmes +67 kgs, Aminata est tombée les armes à la main face à la française Althéa Laurin. Bien avant les JO, elle avait remporté l’Or au Championnat d’Afrique de Taekwondo 2021. Agée de 22 ans, elle a encore une belle marge de progression pour Paris 2024.

SEYDOU GBANÉ

L’aventure des JO s’est arrêtée pour Seydou Gbané en quarts de finale dans la catégorie des +80 kgs. Seydou Gbané a été battu par le macédonien Dejan Georgievski (9-4). Seydou était pourtant sur une bonne lancée après a médaille de Bronze obtenue à Dakar au championnat d’Afrique 2021.

FOOTBALL

Pour la deuxième participation des éléphants aux JO après l’édition de 2008 avec la génération Gervinho, Cissé Sékou, Kafoumba Coulibaly, la Côte d’Ivoire s’est permise de rêver avec les Franck Kessié, Max Gradel, Eric Bailly en renfort chez les U23. Ce rêve a pris du poids lors de la phase de poule lorsque l’équipe a contrarié les ogres brésiliens et allemands en partageant le point du match nul. N’eût-été des erreurs de concentration fort regrettables dans les dernières minutes face à l’Espagne en quarts de finale, la Côte d’Ivoire aurait atteint le dernier carré du tournoi. L’histoire s’est répétée comme en 2008. Les ivoiriens ont pu voir le talent de certains jeunes à suivre tels que le gardien de but Ira Tapé Eliezer, Kouadio Yves Dabila, Eboué Kouassi ou encore Keita Kader.

ATHLÉTISME

MURIELLE AHOURÉ

Contrairement à Rio en 2016, Murielle Ahouré n’a pu atteindre la finale sur 100m. Elle s’est arrêtée en demi-finale en terminant 7e sur 8 avec un chrono de 11.28. Un résultat en deçà de ce qu’elle a accompli lors de l’édition précédente.

ARTHUR GUÉ CISSÉ

Arrivé diminué par une blessure blessé à Tokyo, Arthur Gué Cissé a tout entrepris pour être sur pied. Aligné sur les 100m, notre champion a pu atteindre la demi-finale où il s’est incliné malgré son chrono de 10.18. Encourageant pour la première de notre champion en sprint aux JO sur qui on peut compter pour Paris 2024.

MARIE JOSÉE TA LOU

Assurément, la plus grande infortune des ivoiriens aux JO de Tokyo. Notre porte-drapeau qui avait déjà atteint les finales de sprint en 2016 à Rio a récidivé cette année. Elle n’a toutefois pas pu atteindre le podium dominé par les jamaïcaines. Majo a fini 4e sur 100m et 5e sur 200m. Agée de 32 ans, elle aura une revanche à prendre contre les jamaïcaines et contre ce fameux dicton, “jamais 2 sans 3”.

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