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Koffi Olomidé condamné à 2 ans de prison avec sursis

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Défendu par les ténors du barreau Éric Dupond-Moretti et Emmanuel Marsigny, le chanteur était poursuivi pour «atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité» et pour «séquestration» sur quatre danseuses.

Le 11 février dernier, Koffi Olomidé était attendu au tribunal correctionnel de Nanterre pour se défendre des plaintes déposées en 2007, 2009 et 2013 par quatre de ses anciennes danseuses. Mais le chanteur était absent à ce procès qui s’est déroulé sans lui, à huis clos. Lundi 18 mars, le tribunal correctionnel de Nanterre l’a condamné à deux ans de prison avec sursis pour «atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans». À l’audience, le ministère public avait requis sept ans de prison à l’encontre de la star congolaise de la rumba.

Koffi Olomidé était poursuivi pour «atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité» et pour «séquestration», pour des faits commis en région parisienne entre 2002 et 2006. Pour les trois autres parties civiles qui l’accusaient de relations sexuelles forcées, le chanteur de 62 ans a obtenu une relaxe. «C’est une victoire éclatante. C’est tout le dossier d’accusation qui s’écroule», prouvant que «les accusations contradictoires» des parties civiles «ne tenaient pas la route», a aussitôt réagi l’un des avocats de M. Olomidé, Emmanuel Marsigny.

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Les deux hommes présentés par l’accusation comme des hommes de main et poursuivis pour complicité ont, eux, été relaxés pour l’ensemble des faits reprochés. La partie civile avait affirmé responsabilité de ces hommes dans la surveillance et la séquestration des quatre plaignantes. Ils auraient été chargés de les conduire également jusqu’à leur patron lorsqu’il en exprimait le désir.

Koffi Olomidé devra cependant s’acquitter d’une amende de 5.000 euros pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France de trois des plaignantes, et à dédommager sa victime à hauteur de 5.000 euros également, au titre de son préjudice moral.

Mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, Koffi Olomidé a vu les chefs d’accusation retenus contre lui requalifiés en délit, et la procédure renvoyée devant un tribunal correctionnel. Pour l’heure, l’avocat des quatre plaignantes n’a pas encore commenté cette première décision de justice.

Source: Le Figaro

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