
Pour qu’une ville soit propre, il y va de la responsabilité de chacun de ses habitants de respecter certaines règles d’hygiène de base. Aussi insignifiants qu’ils paraissent, de simples petits gestes seraient aussi efficaces que des flottes de camions de collecte d’ordures, des brigades d’agents d’entretien et économiques pour la collectivité.
Malheureusement la Côte d’Ivoire subit âprement les conséquences sanitaires et environnementales liées au manque d’hygiène publique. Ainsi l’ONG ‘’La Rue N’est pas une Poubelle”, présidé par Jérôme Bity fait de l’insalubrité urbaine son cheval de bataille.
Contribuer à l’amélioration de l’environnement et du cadre de vie des populations, c’est en ces termes que se définit la campagne de l’organisation à but non lucratif, qui bénéficie du soutien du maire de la commune de Port-Bouët et de plusieurs mécènes dont : l’ambassadeur Mohamed Salamé et l’archevêque, Guy Vincent Kodja.
Sensibiliser les populations à prendre conscience qu’il faut maintenir les rues propres et bien entretenues, les petits gestes du quotidien tel qu’éviter de jeter les sachets plastiques dans les caniveaux plutôt que dans les poubelles demeurent des moyens efficaces de préserver non seulement notre environnement mais aussi notre santé.
Conférences dans les écoles, campagnes de sensibilisation dans les corridors routiers pour ne plus qu’ils servent de décharge publique pour les voyageurs sont parmi tant d’autres les actions qui constituent le programme de LARNP cher au président Jérôme Bity.
Une ville propre, c’est possible grâce à l’effort de chacun.