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Festival de Danse : Jean-Paul Méhansio, danseur professionnel, à cœur ouvert…

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Du 16 au 19 février prochain aura lieu, du côté de Mondoukou (Grand-Bassam), la 3ème édition du festival dénommé « Les Grands Ateliers de la Danse ». En exclusivité, le principal initiateur de ce projet, Jean-Paul Méhansio nous dévoile les grandes articulations de ces rencontres.

Peux-tu te présenter à nos lecteurs de Life Magazine ?

Je suis danseur et professeur de danse. Aujourd’hui, je m’essaie à l’écriture chorégraphique. Je codirige la ‘’cocoteraie des arts ” qui est un espace culturel pour le développement artistique qui est situé à Mondoukou, précisément à Grand Bassam.

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Pourrais-tu nous dresser ici, ton parcours professionnel quand on sait que tu as eu à côtoyer une sommité de la danse contemporaine comme George Momboye ?

Je rentre à l’INSAAC après l’obtention de mon baccalauréat série D. Sur place, je fais mes 4 ans de formation et j’obtins ma maîtrise en chorégraphie. Par la suite, je crée une première compagnie de danse du nom de ‘’téré ” en malinké qui signifie le soleil, puisque nous avions envie de briller (rires). Dieu voulant, George Monboye et moi, nos chemins se croisent à l’occasion du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire en 2010. À l’issue de cette belle expérience, George Monboye montait donc sa compagnie à Abidjan et j’en faisait partie. Pour tout vous dire, George Momboye rentrait ainsi dans ma vie au moment où je me questionnais quant à l’issue du diplôme que je venais d’obtenir à l’INSAAC. J’ai tout de suite sauté sur l’offre qu’il me proposait d’intégrer sa compagnie. Avec sa compagnie, nous avons été invités au Sénégal par le président Wade au festival des arts nègres. Cela avait été ma première expérience professionnelle à l’extérieur de la Côte d’Ivoire. À dire vrai, George Momboye a beaucoup compté dans l’éclosion de mon talent et de ma formation.

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Du 16 au 19 février prochain aura lieu la 3ème édition du festival dénommé ‘’Les Grands ateliers de la Danse” “. Comment naissent ces rencontres dédiées à la danse ?

Je n’ai jamais nourri l’idée de rester en Europe ! J’ai toujours nourri le rêve d’y aller et de revenir dans mon pays pour transmettre ce que j’ai appris là-bas, à mes frères et sœurs qui sont ici. Il y a cette envie de partage d’expérience qui me booste en fait ! En somme, la naissance de cet atelier naît ainsi. Dans le but d’apporter des notions nouvelles à mes frères qui pourront les aider dans leur parcours. J’ai voulu que ces rencontres soient des rendez-vous où à la fois, les professionnels de la danse, nationaux comme internationaux peuvent venir apprendre, ou même rencontrer des chorégraphes. Mieux, j’ai voulu que ces rencontres soient une plateforme de création d’un public pour la danse en Côte d’Ivoire. Car, nul n’ignore qu’ici dans notre pays que la danse n’a pas de public. C’est à travers ces ateliers qu’on peut apprendre.

Existe-t-il aujourd’hui, un public pour la danse ?

Je pense qu’il y a un public, mais qu’il faut aller chercher ! Mes deux dernières créations à l’Institut Français ont fait salle comble ! Je rappelle au passage qu’il y a 615 places à l’Institut Français. Il existe donc un public pour la danse, mais pour arriver à le séduire, il y a un travail de qualité à faire. Nous y croyons, c’est d’ailleurs pour cela que nous utilisons tous les canaux possibles afin de toucher le plus grand nombre de personne.

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Quelles seront les grandes articulations de cette 3ème édition des GADA ?

Nous aurons 6 ateliers, 6 catégories de danses et 6 professeurs interviendront. Nous aurons à cet effet des danses de salon (salsa et tango). On aura l’afro peps qui est une technique de danse et de sport. À côté de cela, on aura droit à la danse patrimoniale et contemporaine pour ne citer que ces quelques exemples.

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