Pourquoi tant d’acharnement médiatique envers Serge Aurier? D’autres seraient tenté de demander pourquoi tant de haine? Tous les faits et gestes de l’international ivoirien du Paris Saint Germain sont scrutés à la loupe depuis un bon moment. Mais force est de reconnaître que les médias, surtout français, ne retiennent que les incartades et maladresses du jeune joueur âgé seulement de 23 ans.

On se rappelle l’affaire Périscope avec Laurent Blanc en février, la supposée bagarre avec des policiers à Paris en mai. Maintenant, c’est le geste du joueur lors du match comptant pour les éliminatoires du mondial face au Mali qui crée le tollé. Après un but dont il est à l’origine, on le voit manifester sa rage (de vaincre) en sautant et en mimant le geste d’une décapitation.  Pour ce geste, il pourrait être sanctionné par la FIFA qui a ouvert une enquête préliminaire concernant cette affaire.

Et pourtant, l’on a pas besoin d’être un psychologue pour interpréter ce geste. Avec toutes ces polémiques qui l’assaillent et qui tendent à le démoraliser, Serge Aurier a toujours fait face en montrant de belles performances sur le terrain. Ce geste après un but dont il est à l’origine, est juste une réponse à tous ceux qui veulent le “descendre”, histoire de montrer qu’il est bien plus fort que ces débats télé radio, dossiers et peut-être même séminaire organisés expressément pour décortiquer chacune de ses actions.

Le joueur est tellement épié à la moindre erreur que ces médias ont survolé son geste salvateur lors du même match à l’égard d’un joueur malien, en lui apportant les premiers secours pendant que ce dernier, évanoui, avalait sa langue. Avec son compatriote Franck Kessié, et d’autres coéquipiers, Aurier a eu le réflexe de mettre le malien sur le côté en attend le services d’urgence. Ça, on le balaie du revers de la main. Les médias veulent donner une mauvaise image du joueur ivoirien, et si l’on y prend garde, ils y parviendront.

Qu’on lui foute la paix un tant soit peu ! Un footeux doit être critiqué pour ses performances sur le terrain, son nombre de buts, sa combativité, le nombre de fois où il a été décisif. Parlons-en pour Aurier et vous verrez qu’il est loin d’être le forcené qu’on veut nous faire croire par tous les moyens.

Rolyvan