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L’Université Nord Sud remporte le Prix du Meilleur Projet d’immersion RSE du QITAA 5

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La palme du Meilleur Projet d’immersion de la 5e édition du QITAA (Quotient Intellectuel et Talents Artistiques) est revenue à l’Université Nord Sud.

Initié par Ibrahim Fama Diabaté, le QITAA est un festival qui regroupe aujourd’hui plusieurs établissements universitaires. Alliant culture, divertissement, art et intellect, le QITAA va plus loin en permettant aux jeunes étudiants de s’imprégner des réalités dans nos communautés rurales et de proposer des projets à impact social pour améliorer le quotidien des populations.

Pour le compte de la 5e édition, les différents projets à responsabilités sociétales et environnementales (RSE) proposés par les Universités en compétition ont été présentés lors d’une cérémonie tenue le mardi 13 Août à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’Hotel du District au Plateau.

En termes de critères de notation, le jury, composé d’hommes et femmes de médias et des représentants du partenaire ANADER, a pris en compte entre autres la pertinence du cas social, les parties prenantes impliquées, le niveau de cohérence du projet, le nombre de bénéficiaires et l’impact social.

C’est le projet de Réhabilitation de l’école primaire du village d’Azuretti (Grand-Bassam) proposé par l’Université Nord Sud qui a obtenu la première place avec 225 points /300.

Le projet de l’Université Musulmane Africaine, l’Installation de pompes solaires au village de Pinhou (Duékoué) se place en deuxième position avec 224 points /300.

En troisième position, avec 200 points /300, le projet Eau propre et salubre au village de Bognonzra (Bonon) proposé par l’Université Polytechnique ISPA.

Est classé quatrième le projet de l’Achèvement du Foyer des jeunes du village d’Abi Mohoua (Aboisso) présenté par l’Institut Polytechnique Wassa avec 143 points /300.

La cinquième position revient au projet Création d’une coopérative agricole dans le village de Kpapékou (Gagnoa) avec 135 points /300.

“C’est un véritable sentiment de fierté de voir que ces étudiants ont épousé le projet. Parce que ce n’était pas évident. Au départ, ils n’avaient pas encore cet esprit de sociabilité, cet esprit qui dit qu’il faut qu’ils aillent déjà en immersion dans les villages”, a confié Ibrahim Fama Diabaté, commissaire général du QITAA. “Tout ce qu’on peut demander, c’est de pérenniser cette activité. Et on espère que Dieu va nous faire grâce pour qu’on puisse encore et encore continuer pour que ça soit meilleur d’année en année”, a-t-il conclu.

Cette belle initiative mérite plus d’accompagnements des autorités étatiques, administratives et des institutions internationales au vu de sa portée au niveau de l’éducation et du développement du pays.

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