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Le clip du moment : “Mundala” de Serge Beynaud feat Elow’n et Didi B

serge beynaud mundala

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Serge Beynaud a récemment sorti son EP Trilogie sur lequel il a collaboré avec des artistes de différents genres musicaux de Côte d’Ivoire : Mix Premier (coupé-décalé) sur “Allumez le feu” tout comme Molière (zouglou) “Bandeco” notamment. Son titre “Mundala” avec Elow’n et Didi B de Kiff No Beat est notre clip du moment.

Découvrez les 10 raisons pour lesquelles “Mundala” est le clip du moment !

1 – Le mélange de genres

Quand des artistes de genres musicaux différents collaborent à merveille, il n’y a rien de tel comme appât pour gagner de nouveaux fans et de l’estime auprès du public. C’est avant tout une preuve du talent artistique, être capable de se sublimer sur des sonorités et instrumentaux qui ne font pas partie du champ musical habituel. Elow’n, Didi B et Serge Beynaud l’ont réussi sur ce titre. C’est toujours un plaisir de voir ce cocktail de genres. Kiff No Beat nous l’avait déjà servi avec succès sur “Jahin poto” de Mix Premier, “Descends un peu” de Molare et sur le tube “Approchez Regardez” avec Arafat Dj.

2 – Le choix des hommes

Avec feu Dj Arafat, Serge Beynaud est un ambassadeur de classe internationale du Coupé-décalé ivoirien. Pour le casting de ce titre sur son EP Trilogie, il se devait de choisir les numéros 1 dans le genre Hip Hop made in Côte d’Ivoire, Kiff No Beat. Il n’y a pas matière à discuter sur ce choix. Deux fortes têtes du groupe sont cooptés, Didi et Elow’n. Ils sont par ailleurs dans le groupe les deux qui ont le plus réussi leurs “essais” solos.

3 – Beynaud fait du rap

On a adoré Serge Beynaud rapper sur le premier couplet de la chanson avec un beat tamponné trap. Ça fait un peu waouh !

4 – Tamsir et Serge Beynaud sur le beat

Eh oui, Tamsir a bel et bien bossé sur le beat. Vous avez dit cocktail de genres non ? Le meilleur arrangeur de la nouvelle génération a apporté sa touche hip hop sur le son, sa touche, oui, une touche, juste une, bref un peu seulement quoi ! Le doigté de Serge Beynaud se sent partout sur le beat.

5 – Le fantôme de “Descends un peu”

On a ressenti dans le couplet de Didi B à un moment (3:00) l’âme de son couplet dans “Descends un peu” avec Molare, le même break. Loin d’entendre qu’il “effectue une tangente vers le bas”, c’est une façon d’apposer sa marque sur le beat, d’afficher son style. Il pourrait le rééditer dans une autre chanson.

6 – Le flow sacré de Didi B

Didi nous a encore sorti un flow sacrément sacré dans son couplet de 3:04 à 3:20.

7 – Lourd Elow’n

Impeccable dans ses lyrics, sans fioritures, Elow’n a passé haut les mains son freestyle d’entrée dans cette chanson festive… avec “les blocages”.

8 – Part chorégraphique

Contrairement aux chansons comme “Okèninkpin”, “Koyoko”, “Zendaka” ou encore “Kota na Koto”, On n’a pas senti l’imbrication d’une danse type avec “Mundala”. Aucun des pas effectués est une création originale. L’avantage avec, chacun est libre sur son choix de pas, on peut même utiliser des danses populaires… Tant qu’on ne dégame pas (Quand même !). “Pas besoin de forcer, si tu as kiffé tu vas danser”. Autre raison qui pourrait expliquer la non prédominance de danse, on n’a pas vraiment vu de grosses chorégraphies orchestrées comme Serge Beynaud en a l’habitude avec sa team. D’ailleurs seule Zota figure dans le clip parmi ses danseurs auquel le grand public est accoutumé.

9 – De la retenue dans les tenues

Fidèle à lui-même, le mannequin des arrangeurs a été efficace dans la retenue. Il n’a utilisé que deux costumes, suffisant. Didi et Elow’n n’ont utilisé qu’un seul. Pareil pour les autres figurants. Cela n’entache en rien la qualité du clip. L’idée première, c’est d’inviter à la danse. Vous ne vous en rendrez pas compte sur la piste. “C’est nous les rois de l’ambiance, Côte d’Ivoire number one”.

10 – Tha Real Roland Gogo

Il est assurément l’un des meilleurs ces dernières années. Sur cette chanson, Serge Beynaud habitué à Kyba a sollicité Roland Gogo. Le clip est tourné au bord d’une piscine et dans trois pièces (plans) dominantes d’une maison. Roland Gogo a choisi un petit nombre d’espaces décors dans lesquels le spectateur reste captivé et contaminé par l’énergie des artistes acteurs. La sobriété des lumières, des jeux de scènes et l’absence d’effets spéciaux, encore un autre choix pour canaliser la concentration du mélomane sur le beat entraînant et l’invitation à la danse. On ne vantera pas cette réalisation parmi ses plus belles prouesses, juste qu’il a su faire juste sans verser dans la fantaisie.

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