Comme nous le disions tantôt dans l’un de nos derniers articles, Dj Arafat est arrivé à un stade important de sa carrière. En d’autres termes, il est à un carrefour !

Deux grands challenges dans la même période se profilent devant lui: la sortie de son album tant attendu “Renaissance” prévue le 28 Décembre à la veille de son géant concert avec Debordo Leekunfa le 29 à l’Ivoire Golf Club.

Pour bon nombre d’observateurs, il est clair que jamais son hégémonie au sommet du coupé-décalé n’a chancelé comme maintenant. La qualité de ses dernières productions musicales, les clashs inopportuns et à effet inverse, la montée en puissance des jeunes loups aux dents longues comme Ariel Sheney, son ex-poulain à qui il prédisait le déclin, Safarel Obiang ou encore la persistance de Serge Beynaud,… L’artiste a aussi reconnu avoir des danseurs moins qualifiés et moins organisés raison pour laquelle il a lancé un recrutement.

Face à cette situation qui semble le tirer vers le bas, Dj Arafat tel un lion blessé, rugit et sort ses griffes:

“J’aime traverser ce genre de périodes. Ne pensez pas que ça m’affaiblit. Jamais ! Ça m’endurcit au contraire. Ça m’ouvre les yeux. 17 ans de carrière, 17 ans de règne !”

À ceux qui osent le comparer aux boss de la nouvelle génération tels que Safarel Obiang et Ariel Sheney, Dj Arafat répond que pour l’atteindre, il faut avoir beaucoup de trophées. Chose que très peu d’artistes ivoiriens dans le coupé-décalé peuvent se taguer d’avoir, ne serait-ce qu’un Kora Awards, une consécration continentale.

“Le prix d’un artiste, ce sont les trophées. Ce ne sont pas les cachets qu’on prend”.

Dj Arafat donne rendez-vous à tous ses détracteurs le 28 Décembre prochain à la sortie de son album “Renaissance”, à la veille de son géant concert avec Debordo Leekunfa à l’Ivoire Golf Club. Là où on pense que son règne prendra fin, il renaîtra, assure-t-il.

Rolyvan