Tony Sant’Anna, passionné de photographie

Hier mannequin, aujourd’hui Tony Sant’Anna s’est orienté vers la photographie. L’homme a transformé sa passion en métier.

Tony Sant’Anna
La photographie est un art que Tony Sant’Anna affectionne depuis bien longtemps. Mais, c’est en 2018 qu’il décide de se professionnaliser. Il se donne alors les moyens de sa politique et se mue en portraitiste. Depuis, il ne s’arrête plus. Ses armes fatales pour les prises de vue : Eos R, 7D Mark II. Il travaille plus avec des objectifs 50 mm et 85 mm. Ces outils lui permettent d’obtenir des clichés uniques. Toujours dans le processus de professionnalisation, il décide d’ouvrir son propre studio photo en juillet 2019. Il le baptise : The Ghost Studio.
L’artiste compte à son actif sept expositions auxquelles il a participé (solo et groupée). Il garde en mémoire sa première exposition solo basée sur un thème en rapport avec la pluie. C’était en 2019 au restaurant Kajazoma situé à Abidjan, Deux Plateaux. Ses œuvres présentées sur du plexiglas ont séduit plus d’uns ce jour-là. Tony entretient une étroite relation avec « la pluie », car une partie de son histoire y es attachée. Mieux, il s’inspire d’elle.

Photo du mannequin Awa Sanoko réalisée par Tony
Une motivation tirée de son vécu
De père bénino-portugais et de mère ivoirienne, Tony a été déclaré mort-né à l’hôpital. Mais sa mère, après avoir appris la fâcheuse nouvelle est sortie sous « la pluie » et a imploré le ciel de lui redonner son enfant. Les instants qui ont suivi, son fils avait à nouveau le souffle de vie. Aujourd’hui, photographe, Sant’Anna n’hésite pas à sortir son arsenal pour photographier sous la pluie. Et ses clichés sont irréalistes. Outre la pluie, l’artiste dit s’inspirer de toutes les composantes de la vie. Mais avant la photographie, Tony exerçait comme mannequin et web influenceurs. À ce jour, il dit officier uniquement sous sa casquette de photographe.

Tony Sant’Anna et sa maman
Fab. N.