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Société: Ces mères qui abandonnent leurs enfants…

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“Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, Le fruit des entrailles est une récompense”. Ces paroles sont extraites de la Bible en Psaumes 127:3. Si les enfants sont un don de Dieu, alors comment expliquez que certaines mères abandonnent leur progéniture ?

Ailleurs, ce phénomène existe, sur une autre forme. Il est plus souvent le résultat d’une personne mentalement instable. En Europe, en Amérique ou en Asie, de nombreux cas de femmes ou de jeunes adolescentes pas préparées à la vie de mère avec tout ce que cela incombe finissent par abandonner leurs enfants. Parfois, celles qui sont vraiment détraquées commettent l’horreur de tuer ces innocents enfants. Illustration parfaite avec la française Véronique Courjault coupable de trois infanticides. En 2006, deux cadavres de bébé (ses bébés) ont été découverts dans son congélateur. Elle a reconnu avoir déjà mis auparavant fin à la vie d’un premier nouveau-né. Son mari n’a jamais su qu’elle était enceinte. Selon des spécialistes, Véronique souffrirait de déni de grossesse, comportement de négation inconscient du fait d’être enceinte.

Sous nos tropiques, abandonner un enfant qu’on a conçu, ressemble de plus en plus à une option. Avec une forte démographie en Afrique, on sait ici ce que sait que tomber enceinte. On est toujours entouré de personnes prêtes à aider ou avec qui en parler. C’est le propre de notre culture, nos traditions. Toutefois, ce phénomène d’abandon des enfants existe bel et bien ici et s’accentue au fil du temps. Nous avons mené notre petite enquête pour savoir quelles sont les raisons qui poussent ces mères à abandonner leurs enfants, ici en Côte d’Ivoire.

1- PAUVRETÉ

C’est la raison principale qui pend aux lèvres de ces femmes après leur forfaiture. “Moi-même, je ne gagne pas d’argent pour manger et m’habiller, voilà encore une bouche à nourrir. Je suis seule, je fais comment ?”, nous confie F.K en sanglots, une jeune fille qui reconnaît avoir abandonner son enfant dans un centre d’adoption il y a 5 ans de cela. Les chances de le retrouver aujourd’hui sont minimes. Entretenir un bébé demande des moyens. Le nourrir (acheter de la nourriture convenable), le soigner (faire les visites au centre de santé et acheter les médicaments), l’habiller (il faut qu’il soit au chaud et bien vêtu). Tout ceci demande des sous et ce n’est pas à la portée de tous.

 

2- REJET DU PÈRE DE L’ENFANT

Pour un épanouissement idéal de l’enfant, il faut la présence de la mère et aussi celle du père. Certains le négligent, mais le père compte pour beaucoup. Même lorsque ce dernier n’arrive pas à trouver suffisamment d’argent pour l’entretien du bébé, sa simple présence et son soutien est une force pour la mère. Quand l’auteur de la grossesse ne reconnaît pas l’enfant, la mère, dans l’embarras et la honte, peut facilement céder à la tentation d’abandonner le tout-petit. “Je suis mère de deux enfants de pères différents. Des irresponsables qui n’ont pas voulu reconnaître les enfants. Lors de ma deuxième grossesse, j’ai voulu avorter mais je me suis rétractée plus tard. À la naissance de la petite, j’ai voulu l’abandonner dans la rue pour ne pas vivre les mêmes difficultés après mon premier accouchement. Ce n’est vraiment pas facile du tout. J’ai finalement gardé. Cette année, la petite m’ fait plaisir au BEPC ! Elle fait mon bonheur”. G.A, commerçante arrive à s’occuper de ses deux enfants dans sa famille monoparental.

 

3- REJET DE LA FAMILLE

Il y a aussi des familles où on ne désire pas que les filles tombent enceintes hors mariage. Et quand cela arrive, l’atmosphère entre la fille et ses parents, parfois avec les autres membres de la famille s’alourdit. La jeune mère se retrouve alors face à une situation contraignante qui peut la pousser à commettre l’irréparable. “Si je me suis retrouvée à un moment donné à faire la manche dans la rue, la nuit tombée, ce n’était pas par fierté mais par obligation. Quand je suis tombée enceinte, mes parents m’ont répudiée. Je me suis réfugiée chez mon homme. Mais ce dernier a perdu la vie deux mois avant la naissance de l’enfant. C’était devenu dur, très dur pour moi. Mais par orgueil, je ne suis pas retournée en famille. J’ai décidé de faire ce que je peux sans attendre l’aide de ceux qui m’ont renié hier. Je vis dans mon studio à Angré. Je me fais entretenir par un homme déjà marié, certes, mais ça me suffit. Mon enfant ne manque de rien.” Cette expérience de vie nous est révélée par Sofia Kossonou.

 

4- HANDICAP CHEZ L’ENFANT

Elles rêvent toutes d’un joli bébé. Certaines font une fixation sur les enfants qu’on voit dans les pubs à la télé ou sur les affiches publicitaires. Alors, quand en réalité elles fécondent un enfant qui ne ressemble pas à ce qu’elle voulait, c’est un échec. Quand le bébé présente un handicap, alors là, c’est la catastrophe ! C’est un cas récurrent d’abandon d’enfant qui n’est pas seulement le fait des africains. Connaissez-vous Jaxon ? Ce petit Américain souffre d’une anencéphalie, une malformation congénitale du système nerveux central. En fait, Jaxon est né sans une partie de son cerveau et de son crâne. Lorsque les médecins ont découvert sa maladie pendant l’échographie, Quand, à l’échographie, les médecins ont découvert la malformation du petit Jaxon, ils ont conseillé à ses parents de mettre un terme à la grossesse. Ils ont expliqué que leur bébé n’avait pratiquement aucune chance de survivre à l’accouchement ou aux heures qui suivront. Mais pour ces parents chrétiens très pratiquants, impossible de prendre une telle décision. Alors, Brandon et Brittany Buell ont choisi de courir le risque. Un an plus tard, Jaxon a fêté son premier anniversaire, presque comme tout le monde.

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5- GROSSESSE NON DÉSIRÉE

On aurait pu mettre cette cause tout en haut, mais on la met là, tant elle ne mérite pas d’être une raison. Oui, si vous ne voulez pas contracter une grossesse, il y a plusieurs moyens autre que l’abstinence pour l’éviter. Et même quand vous tombez enceinte et que vous portez en vous 9 mois durant une vie, il n’y a aucune raison valable de d’abandonner l’enfant.

 

ASPECT PENAL

Le délaissement, en un lieu quelconque, d’une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique est puni par la loi. La sanction peut s’alourdir quand cet abandon entraîne la mutilation ou la mort de la personne. Une peine allant de 5 ans à 20 ans de réclusion criminelle d’emprisonnement.

 

Encore deux autres références bibliques pour clore notre papier. La méditation sur ses versets saura vous pousser à faire le bon choix quand vous serez confrontés à des situations d’espèces.

“Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux?” Mathieu 6:26.

Il y a des jours comme ça, où on se retrouve avec zéro franc en poche, où on est criblé de dettes, mais on parvient à survivre et à passer ces caps. Avec du recul, on n’arrive pas nous-même à expliquer par quelle magie on a traversé ces jours.

“Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.”

Les choses peuvent paraître difficiles voire insurmontables… tant qu’on ne les a pas affrontées. Avec un peu de foi, de persévérance et de créativité, vous finirez par trouver l’essentiel vital quelque soit votre situation. Et retenez une chose, un enfant est un don de Dieu.

Rolyvan

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1 comment

  1. Taram Ismaël 16 août, 2018 at 19:09 Répondre

    Quand je pense que chaque jour ,des femmes pleurent et souffrent le matyr dans ce monde.seule explication: ne pas connaitre le privilège de donner vie…de participer a la pérennité de l’humanité…ne pas entendre la candide voix de sa progéniture qui lui dit maman,ne pas pouvoir sentir sa chaleur et lui donner son amour,sa vie…
    C’est méchant et inhumain d’abandonner un enfant sans défense.je ne sais pas leurs raisons mais rien n’explique cela….Dieu nous dit dans les livres saints de fuir l’impudicité… Notre désobéissance a fini par payez et nous refusons d’assumer…seigneur guide nous et pardonne à ces mères…
    Superbe article mister ROLLY

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