Il y a une dizaine d’années, voire une vingtaine, la chirurgie esthétique était perçue comme une fiction pour de nombreuses femmes ivoiriennes et même africaines. Mais, les temps ont bien changé ou sont en train de l’être. Même si elles ne le crient pas sur tous les toits, de plus en plus de femmes ivoiriennes s’y intéressent. Pour plaire et rester belles, la beauté n’a pas de prix pour ces dames…

S’enorgueillir d’un ventre plat après une, deux ou même trois maternités, présenter de belles fesses, de beaux seins, effacer les rides, autant de soucis qui habitent de nombreuses femmes ivoiriennes, aujourd’hui. Dans leurs recherches de solutions, les femmes africaines disposent de quantité de recettes tirées de la tradition et de la pharmacopée du terroir. Elles savent d’ailleurs parfaitement vanter les effets. Mais en sus des astuces de nos bonnes grand-mères, l’on remarque un engouement pour la chirurgie esthétique. Certes, ce n’est pas la ruée vers l’or, mais
la mode s’installe progressivement. Le commun des Ivoiriennes ignore cependant que la chirurgie esthétique est un art à la fois ancien et nouveau. En quoi consiste-t-il ? Selon les spécialistes, « la chirurgie esthétique est une modification de l’apparence corporelle de l’homme sain résultant d’un choix personnel. Elle a pour objectif une transformation du disgracieux vers l’harmonieux ». Si dans le monde, dit occidental, la chirurgie esthétique connaît « une croissance exponentielle, notamment pour des besoins de confort », la Côte d’Ivoire, elle non plus, n’échappe pas à ce phénomène…

Docteur Jean-Pierre Maleombho fait partie des rares chirurgiensesthéticiens que compte la Côte d’Ivoire. Life Magazine est allé à la rencontre de cet illustre praticien, afin de comprendre le fonctionnement de cette médecine encore taboue sous nos tropiques.

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