Depuis 25 ans, les Ivoiriens n’avaient plus entendu les mélodies de Djess Sah Bi. Autrefois, il formait un duo mythique avec son binôme Peter one. « Minmanle », « Apartheid » sont quelques-uns de leurs titres phares. Des titres devenus des tubes avec le temps. À eux seuls, ils remplissaient de grandes salles de spectacle dans les années 70-80, en Côte d’Ivoire, en Afrique et en Occident. Les mélomanes de cette époque aimaient se laisser bercer par la Country musique à la sauce ivoirienne fabriquée par Djess et Peter.

Musicien à la base, Djess était aussi caricaturiste pour le média Fraternité Matin. Mais en 1994-1995, pour des raisons professionnelles, il s’envole pour les États-Unis, précisément en Californie et y restera pendant 25 ans. Durant son séjour au pays de l’oncle Sam, il continue de vivre sa passion qu’est la musique. Il est souvent sollicité comme consultant en culture ouest-africaine, en raison de ses connaissances de l’univers culturel de son continent. 

Aujourd’hui, après un quart de siècle hors de sa terre d’origine, l’homme est revenu avec un album d’onze titres sous la main. Si autrefois, il faisait de la musique country, cette fois-ci, il a adopté un autre genre musical : smouth West african acoustic music. Un genre qu’il a développé et qui marche bien en Amérique. 

Les chansons de son album abordent les thèmes de l’amour, de l’espoir, du pardon et de la réconciliation. La conception de l’album lui a pris cinq ans. C’est d’ailleurs son cinquième album. Avant celui-ci, il en a réalisé quatre autres  : Our garden needs its flowers, Spirit Nine, Jesus Christ ne déçoit pas,  et  Jeje.

Djess Sah Bi compte faire découvrir sa nouvelle track list ainsi que tout son répertoire musical lors d’un concert qui aura lieu, ce dimanche 8 décembre au NPA Live de Yopougon. Faites-y un tour !