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Le BURIDA répond à DJ Lewis

vs burida et lewis

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On se rappelle la semaine dernière, DJ Lewis n’est pas allé de mains mortes avec le Burida. On a pu le voir via une vidéo qu’il a postée sur les réseaux sociaux. Le créateur de la grippe aviaire affirmait que le Burida était mal géré et que les artistes en souffraient.

Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que le Bureau Ivoirien du droit d’auteur réagisse à travers son service de communication.

Cette réponse a été publiée dans le journal L’Inter. En clair, l’institution a apporté certains éclairages.

Premièrement, le BURIDA  a expliqué que les droits d’auteur sont régulièrement payés aux artistes en fonction d’un calendrier. Les droits relatifs aux nombres de CD stickés sont payés les 15 de chaque trimestre, en commençant par le 15 mars. Si un artiste n’a pas eu de CD stické avant la date de la répartition, il n’aura rien à prendre au Burida.

Ensuite,  l’institution a reprécisé qu’il n’existe nulle part dans les maisons de droits d’auteur, un type de droit à payer aux artistes liés à leur notoriété ou leur ancienneté en ces termes : « L’artiste qui n’est plus présent sur les antennes des radios et télés, ni sur la scène musicale au niveau national, ne peut pas s’attendre à des sommes au-delà de ce qu’il a au moment où il est en vogue » précise le BURIDA avant de soulever des interrogations à l’endroit du DJ.

Le communiqué a aussi stipulé que « les artistes qui font les beaux jours de la musique dans notre pays reçoivent des droits d’auteur en fonction de leur travail du moment, et quand la musique n’est plus à l’ordre du jour après quelques années, ils ne peuvent plus percevoir les montants qu’ils avaient auparavant. »

Voilà qui est clair.

                                                                                                    Maïdi

 

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